Le monde intérieur de l'enfant
Conscient & Inconscient (ou Subconscient) chez l'enfant
Le plan conscient est immature chez le jeune enfant. Il se développe progressivement à partir de 7 ans (« âge de raison ») avec la maîtrise du langage, via l’écriture et la lecture => l’intellectualisation remplace alors l’intuition perceptive.
Avant l'apprentissage du langage et la maîtrise de la lecture et de l'écriture, l'enfant est en quelque sorte « branché » sur le subconscient des parents et relié à notre mémoire ancestrale et archétypale (inconscient collectif = héritage de la vie psychique de nos ancêtres). Il est "intuitif" et "émotionnel", pas "mental" ni "verbal". Il a un fonctionnement instinctif et se règle sur des habitudes (automatismes). Il "enregistre" en permanence toutes les perceptions sensorielles sont enregistrées (sans "filtre" et donc sans discernement) et ne fait pas la différence entre le "réel" et l'imaginaire, ou le "virtuel" (jeux vidéos, films, ...). Il se laisse "programmé" par conditionnement.
L'enfant vit au moment présent (+/- avec des réactivations émotionnelles de situations similaires du passé, avec des ambiances similaires) => l’enfant est et devient ce qu’il vit à l’intérieur de lui. Il est fortement marqué par les situations qu'il ressent comme violentes ou agressive (physiquement et/ou psychologiquement => « intrusion », son intégrité est menacée) mais il ne peut pas l'intellectualiser.
L'enfant est ludique, il aime les (bonnes) surprises, la nouveauté, l’originalité, …
Le jeune enfant est incapable de raisonner, sa logique est binaire, il prend tout « au pied de la lettre » (comme des affirmations) et il ignore les négations, d’où la problématique des contradictions, des changements d’idées, des hésitations des personnes détentrices d’une forme d’autorité sur lui +++
Le comportement d'un enfant est le reflet de son monde intérieur.
Les parents et les adultes référents sont des exemples, des « codes sources » à l’origine du formatage du « disque dur » de l’enfant. C’est l’adulte qui a la capacité de discernement, pas l’enfant. C’est à l’adulte de ne pas se laisser piégé dans son propre brouillard mental et émotionnel. L'adulte doit être conscient que l’enfant fait du mieux qu’il peut en fonction de son « monde intérieur » et qu’il est branché sur notre subconscient … et donc sur nos problèmes non résolus voire refoulés qui peuvent devenir pour lui une sorte de « poison émotionnel ». D'où l'importance d'être dans l’accueil et non dans l’interprétation, l'importance d'être conscient de la manière dont nous traitons l’humain en nous même et vis à vis de ceux qui nous entourent => le manque de respect est générateur de conflits.
L’enfant est d’abord un être de sensations et d’intuition « instinctive », qui évolue dans une famille et une société régie par de l’amour, … et aussi (et parfois surtout) par des peurs, des supersitions, de l'aggressivité, … Dans sa vision du monde, l’enfant s’explique intuitivement la réalité de la vie et des évènements par la magie et les mythes => il élabore intuitivement en lui-même des explications qui peuvent nous paraître étranges et qu’il est très important de ne pas tourner en ridicule (en acceptant cette part "irrationnelle" de l’enfant).
Impact de l'environnement (au sens large)
L'enfant a besoin d'un environnement bienveillant pour son épaouissement, à la fois du point de vue relationnel et émotionnel que "technologique" et "chimique"
=> importance de l’impact de l’environnement électromagnétique, de l’alimentation (problème des additifs), des matières « parasites », de l’exposition à des produits chimiques (matériaux d’ameublement, lessives, produits d’hygiène) etc.
=> importance de l’impact des films, des jeux vidéo, …
L'enfant est très sensible aux suggestions, en particulier lorsque son cerveau est en ondes alpha:
=> yeux fermés et techniques de relaxation, respiration calme et profonde
=> musiques apaisantes, …