Nos hormones
Comprendre le B.A.BA du fonctionnement de nos principales Hormones
Le système Hormonal est en lien avec le système nerveux autonome (neurovégétatif) et le système immunitaires, eux-même sous l’influence du psychisme (intellect et émotions).
Il y a 10 hormones « principales », impliquée dans le bien-être, la vitalité et la sexualité.
* Les Hormones du Bien-être: une Hormone « de jour » qui est la Sérotonine, une Hormone « de nuit » qui est la Mélatonine et une Hormone « de soutien » qui est le Cortisol.
* Les Hormones de la vitalité: une Hormone de stockage du carburant qui est l’Insuline et des Hormones de l’adaptation que sont les Hormones Thyroïdiennes.
* Les Hormones sexuelles: pour la perpétuation de l’espèce, avec double rôle (30 % sexuel et 70 % métabolique)
=> féminines (Oestrogène / féminité-fécondité et Progestérone / procréation)
=> masculines (Testostérone)
La glande pinéale (épiphyse) « dicte » la partition générale et se charge des processus de réparation / régénération pendant le sommeil. La glande pituitaire (hypophyse) est le chef d’orchestre des fonctions vitales pendant les phases d’éveil, en lien avec l’hypothalamus. La glande thyroïde régule notre « niveau de vie » en termes de dépenses énergétiques, en fonction de nos ressources (c’est la glande de l’adaptation)
Une Hormone est une protéine « biochimiquement active » (analogie clé / serrure entre une hormone et son récepteur sur le tissu cible). Elle est synthétisée et stockée au niveau d’une glande ou d’un groupe de cellules nerveuses, avant d’être libérée dans la circulation sanguine puis dégradée dans le foie et éliminée dans les urines.
Les Hormones sont regroupées selon leur composition chimique, leur structure et/ou leur fonction.
Un dysfonctionnement hormonal peut résulter d’une insuffisance d’action de l’hormone, d’un défaut de sécrétion, de l’absence ou disparition du récepteur au niveau du tissu cible (d’origine congénitale ou acquise). Il y a des interactions synergiques et des interactions antagonistes.
Les Hormones ont plusieurs niveaux d’action:
- global => sur la température centrale, le métabolisme de base (besoins de base au repos), la croissance chez l’enfant (morphologie et maturation du système nerveux)
- spécifique => actions sur les organes et les viscères (via le système neurovégétatif) et actions sur le métabolisme (sucres, graisses, muscles, os => via glucides, lipides, protides, eau, vitamines, minéraux et oligoéléments).
Notion de rétrocontrôle => la régulation peut se faire par une hormone « de commande » (par ex. depuis l’hypophyse pour le Cortisol, les Hormones Thyroïdiennes et les Hormones Sexuelles) ou par un produit de l’action de l’hormone ou par l’effet obtenu (par ex. pour l’Insuline par la baisse du taux de sucre dans le sang). Il n’y a pas de rétrocontrôle pour les Neuro-Hormones. Des dérèglements peuvent être dus à un excès ou à une insuffisance de sécrétion de l’hormone « de commande » (insuffisance de production ou excès d’utilisation) ou bien à une hypersensibilité ou à une hypersensibilité des récepteurs (auto-anticorps, excès ou manque de certains nutriments).
Stades d’évolution: les anomalies sont d’abord fonctionnelles puis lésionnelles (atteinte physique, parfois uniquement micro-lésions). Il y a l’impact du stress (Cortisol), de la pollution (Hormones Thyroïdiennes), des émotions (Sérotonine), de la qualité du sommeil (Mélatonine), de l’exercice physique, de la qualité de l’alimentation et de l’hydratation, de la consommation d’excitants, …
Les dérèglements hormonaux se prennent en charge en 1ère intention par une optimisation du mode de vie (« capital santé »), dont le respect des phases de repos +++, la prise de compléments nutritionnels. La supplémentation hormonale est utile s'il est nécessaire de débloquer une situation « verrouillée ». La chirurgie est indiquée dans certains cas spécifiques.
La Sérotonine
La Sérotonine est une neuro-Hormone, sécrétée à la fois au niveau cérébral (hypophyse) et au niveau intestinal (2ème cerveau ou cerveau émotionnel). Elle est impliquée dans la vasoconstriction et le péristaltisme intestinal ainsi que dans les phénomènes d’hypersensibilité (dont la migraine, des réactions de type allergique). Elle a un rôle de neurotransmetteur (passage de l’influx nerveux d’un neurone à l’autre) au niveau du cerveau avec impact sur l’humeur, en lien avec le rythme veille/sommeil et l’activité physique + une rôle de neuromédiateur (« filtrage » des données venues de l’extérieur, protection de l’intérieur du système cérébral). Elle est impliquée dans la régulation de la température, des comportements alimentaires et sexuels, du cycle veille/sommeil (précurseur de la mélatonine), de la douleur, de l’anxiété et des états émotionnels, du contrôle des mouvements et aussi dans le développement de l’embryon. C’est également elle qui est impliquée dans la capacité à « rebondir » malgré des évènements « négatifs » => capacité de « résilience ». Sa production est dépendante de la Lumière, du Tryptophane (protéines, chocolat et oléagineux), de la mobilisation musculaire et aussi de l’optimisme +++.
La Mélatonine
La Mélatonine est une neuro-hormone sécrétée par la glande pinéale (épiphyse) et au niveau de la rétine de l’oeil. Elle est dérivée de la Sérotonine, sous l’influence directe de la Lumière (ou plutôt de l’obscurité !). Elle est libérée la nuit. C’est elle qui régule notre « horloge biologique » et notre « calendrier biologique ». Elle est indispensable au système immunitaire, a également une action anti-oxydante et est impliquée dans la puberté et le cycle menstruel.
Le Cortisol
Le Cortisol est sécrété par les glandes surrénales, à partir du cholestérol. Il a un rôle de soutien et en cas de situation stressante qui dure, qu’elle qu’en soit l’origine, il est chargé de libérer de l’Energie à partir des réserves de l’organisme (pour résister aux agressions, mais avec un risque d’épuisement s’il n’y a pas de retour à l’équilibre). Il a également une action anti-inflammatoire et anti-allergique. Son cycle est inversé par rapport à celui de la Mélatonine
L'insuline
L’Insuline est produite par le pancréas. Elle régule directement le taux de sucre dans le sang, stimule le stockage des graisses et augmente l’apport de sucre et de protéines aux muscles. Elle est sécrétée en fonction de l’état nutritionnel et de l’activité physique => après le repas, sa sécrétion permet le stockage du sucre dans les muscles, le foie et les tissus graisseux + à distance des repas, sa diminution permet la libération des stocks et la production de glucose par le foie. Elle a aussi un rôle dans le stockage des protéines (complémentaire / hormones thyroïdiennes).
Les Hormones Thyroïdiennes
Les Hormones thyroïdiennes sont sécrétées par la thyroïde sous l’effet de la TSH (produite par l’hypophyse). Elles gèrent notre niveau d’énergie et la répartition de l’iode dans l’organisme ++ (dont le stock tissulaire permet la bonne utilisation des graisses). La plus puissante est la T3 (dérive de la T4 par perte d’un atome d’iode) mais dans le sang la plus présente est la T4 (thyroxine). Seule la Calcitonine n’est pas liée à de l’iode. Elles sont impliquées dans la régulation de la température centrale et la consommation énergétique de l’organisme au repos (métabolisme de base). Elles agissent sur le coeur, les intestins, les muscles, le système nerveux. Elles sont impliquées dans la régulation des sucres et des graisses, ainsi que le maintien du capital musculaire et osseux. Elle sont fortement impliquées dans la croissance de l’embryon, du foetus et de l’enfant. Elles agissent sur les membranes cellulaire, sur l’ADN, sur les mitochondries ++(respiration cellulaire), sur les organites cellulaires. Elles optimisent l’action de l’Insuline, régulent le métabolisme du calcium et du phosphore via la calcitonine (minéralisation des dents et des os). Les Hormones thyroïdiennes sont fortement liées au psychisme et à l’impact des difficultés de communication ++ (par ex. ressenti d’insatisfaction permanent et survenue d’une hypothyroïdie; évènement brutal ayant provoqué une frayeur +/- une angoisse de mort, réelle ou symbolique et survenue d’une hyperthyroïdie; stress conflictuel +/- latent mais répété et/ou contrariétés affectives et/ou carences nutritionnelles et apparition de nodules. La thyroïde très sensible aux influences environnementales => relationnelles / émotionnelles, électromagnétiques, chimiques (dont les additifs alimentaires), géologiques, …